Cette œuvre interroge l’imbrication du commerce international et du développement durable.

Le commerce international aide à répartir de façon plus efficace les ressources et facilite l’accès des pays, riches ou pauvres, aux biens, services et technologies. Le développement durable est une nécessité absolue dans un contexte où les émissions de dioxyde de carbone liées aux échanges commerciaux représentent un quart des émissions mondiales totales.

L’œuvre présentée ici illustre le paradoxe entre un modèle d’engagement vertueux, respectueux de l’environnement, et une réalité des échanges qui, au-delà des engagements et objectifs affichés, semble sans appel.

Le dialogue est difficile entre les ONG et le secteur bancaire. Les premières estiment que les financements et investissements des banques les mettent sur une trajectoire de réchauffement climatique à 4 degrés. Les banques font valoir leurs engagements récents pour aligner leurs politiques sur l’Accord de Paris.

Le secteur financier parle beaucoup de climat ces dernières années, mais les propositions engagées ne permettent pas de répondre à l’urgence climatique de manière satisfaisante.

Quelles solutions de financement, les banques peuvent-elles apporter afin de réconcilier les deux réalités ?