Selon un rapport de l’ONG Oxfam*, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement et d’investissement des 6 principales banques françaises ont atteint plus de 3,3 milliards de tonnes équivalent CO², soit 8 fois plus que la totalité des émissions territoriales de la France en un an.
En 2023, les Caisses d’Epargne ont financé plus de 470 millions d’euros de projets qualifiés de « green » mais qui n’ont pas d’obligations réelles de traçabilité quant à l’usage des fonds versés à leurs clients.
Avec une hausse effrénée de la température globale mondiale nous amenant à frôler les +4°C à horizon 2224, la responsabilité et les orientations stratégiques des banques sont au cœur des enjeux planétaires.
En 2018, à l’occasion de leur bicentenaire, les Caisses d’Epargne ont déployé une large campagne de communication, qui décline plusieurs images scindées en deux, avec une partie gauche située en 1818 et une partie droite située en 2018, soulignant la durabilité de leurs valeurs fondamentales.
Nous détournons aujourd’hui cette campagne publicitaire en proposant un regard futuriste imaginant les conséquences du greenwashing sur le monde de demain.
* Rapport de l’ONG Oxfam 2020
