Henri Elias

Ils me dirent : « Fais attention, ils ont payé un faux oncle, qui te prendra avec lui. Les Juifs veulent t’emmener en Palestine pour combattre les Arabes. » J’étais complètement terrorisé. J’avais peur des Juifs, ils avaient crucifié le Sauveur. J’avais besoin de temps pour comprendre que j’étais moi-même un enfant juif.
Né en 1941 à Borgerhout dans les environs d’Anvers. Son père Leopold (34 ans), sa mère Aurelia-Aranka (35 ans) et Jacques, le plus petit de ses frères (âgé de 7 ans), ont été déportés et, comme d’autres membres de sa famille, exterminés pendant la Shoah. Henri a été caché et baptisé de force. Après la Libération, des religieuses et sa marraine l’ont déclaré mort et l’ont déplacé d’un orphelinat religieux à l’autre sous une fausse identité pour effacer sa trace et pour qu’il ne retourne plus jamais dans sa famille juive. Son oncle et sa tante ont trouvé des preuves de sa survie en 1945 après la Libération. Ils n’ont toutefois pu le reprendre chez eux qu’après dix ans de recherches et des procédures judiciaires.
En 1971, Henri est venu en Suisse pour des raisons professionnelles et y a fondé une famille.

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