L'année écoulée a été marquée par une série d'anomalies climatiques et des records tragiques, soulignant les impacts dévastateurs du changement climatique. Parmi ces événements, les feux de forêts ont été particulièrement destructeurs et incontrôlables, entraînant des pertes humaines et environnementales considérables à travers le monde.

Le continent américain a été le théâtre d'une saison de feux de forêt sans précédent, avec près de 80 millions d'hectares brûlés, principalement au Canada où 18 millions d'hectares ont été perdus, représentant un tiers de la France métropolitaine. Ces incendies ont été exacerbés par des conditions météorologiques plus chaudes et sèches, résultant du changement climatique.
Les bilans humains de ces incendies ont été tragiquement élevés, avec 97 morts et 31 disparus à Hawaï en août, ainsi que de nombreux décès en Algérie, en Grèce (cf photo) et dans d'autres régions. L'année 2023 a été qualifiée de la plus meurtrière du XXIe siècle en raison de ces incendies dévastateurs.

En plus des émissions de CO2, les feux de forêt libèrent une multitude de particules nocives qui détériorent la qualité de l'air, entraînant des impacts immédiats sur la santé humaine et causant des dommages aux écosystèmes et aux infrastructures.

Malgré les tentatives de lutte contre les incendies, il est de plus en plus évident que les politiques d'extinction se révèlent inefficaces dans les conditions actuelles. Les experts soulignent l'importance de se concentrer sur la prévention des incendies plutôt que sur leur extinction, en tenant compte des effets du changement climatique sur la fréquence et l'intensité des incendies de forêt à l'avenir.