L’impunité dont bénéficient les forces de l’ordre face à leurs crimes est une banalité de par la planète. La déclaration universelle des droits de l’homme proclame les droits les plus fondamentaux inhérents à la dignité eux-mêmes, droits qui se retrouvent bafoués dans certaines situations d’abus de pouvoir. Enfreindre ces règles devrait aboutir à un jugement impartial et équitable quel que soit le statut du criminel. Notre oeuvre met en relief les contradictions qui peuvent exister entre les textes de loi et les actes criminels perpétrés par les forces de l’ordre et qui ne sont pas soumis aux procédures judiciaires. Posséder les insignes du pouvoir, représenter l’ordre monte parfois à la tête et donne l’impression à l’homme en question qu’il peut agir en toute liberté, légitimement. Il représente la loi, il n’est pas question de discuter ses actes.
Le couvre-chef policier couvre d’ordinaire la tête de celui qui arrête et punit, de celui censé représenter la loi et l’appliquer justement. Il s’agit ici d’affubler un homme arrêté de ce symbole et c’est là précisément que se situe le détournement.
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The impunity enjoyed by law enforcement officials for their crimes is a commonplace around the world. The Universal Declaration of Human Rights proclaims the most basic rights inherent in human dignity. Those rights are found violated in certain situations of abuse of power. Breaking these rules should result in an impartial and fair trial regardless of the criminal's status. Our work highlights the existing contradictions between laws and criminal acts perpetrated by the police, who are rarely subject to legal proceedings. The insignia of power and the representation of order can go to one's head. The people in question have the impression of being able to act freely, legitimately. They represent the law, discussing their actions is out of the question.
Police headgear usually covers the face of the person who apprehends and punishes, the one who is supposed to represent the law and to apply it fairly. Here, this symbol is shown on an arrested person and this is precisely where the alienation takes place.
