Valentin(e) renonce à la rose est une référence à l'œuvre de Pierre de Ronsard Mignonne allons voir si la rose. Ce poème nous permet de lier la célébration de la beauté éphémère de la rose au XVIème siècle avec notre époque actuelle et ses paradoxes environnementaux.
Cette installation auditive et visuelle a pour objet de dénoncer la consommation massive de fleurs importées de l’étranger qui génère une empreinte environnementale négative durable . Pourtant, la rose, symbole de la jeunesse et de la beauté, est un présent éphémère.
85% des fleurs vendues en France quotidiennement sont cultivées à l'étranger dont 43% de roses. Pas moins de 50,6 millions de roses sont importées en février, principalement des Pays-Bas (87%), où le climat contraint à la culture sous serres chauffées, accentuant l'empreinte carbone.
En parallèle, la production massive de roses a lieu également en Afrique (Kenya, Ethiopie…), générant un impact environnemental non négligeable (drainage des sols, assèchement des réserves d’eau) et des conditions de travail dramatiques des femmes et des hommes qui les récoltent.

La Saint-Valentin approche… Toujours tenté(e) par la rose ?