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Nous sommes tous familiers de ces visages si singuliers constitués de fruits et légumes. Peintre maniériste du XVIème siècle, l’auteur de ces œuvres, Arcimboldo, avait pour ambition de souligner les « merveilles rares de la nature » opposant le cycle perpétuel de la nature et la succession des quatre saisons, à l’impermanence de l’existence humaine.
Après le cinquième continent, le plastique fait naître une cinquième saison : une saison universelle et mondialisée.

Le plastique envahit nos supermarchés jusqu’à l’absurde et gangrène même l’industrie du bio, pourtant censée incarner des valeurs écologiques. Là où les fruits et légumes se dégradent, le plastique, lui, reste. Le bio dégradable devient alors le bio dégradé.

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We are all familiar with these very singular faces made up of fruits and vegetables. A mannerist painter of the 16th century, the author of these works, Arcimboldo, had the ambition to underline the "rare wonders of nature" opposing the perpetual cycle of nature and the succession of the four seasons to the impermanence of human existence.
After the fifth continent, plastic gave birth to a fifth season: a universal and globalized season.

Plastic is invading our supermarkets to the point of absurdity and is even poisoning the organic industry, which is supposed to embody ecological values. While the fruits and vegetables will vanish, plastic will remain. The biodegradable becomes a degraded organic version.

To discuss with the artists, connect on Google Hangouts (the link is available at the entrance of the exhibition).

Thank you!