Le Groupe BPCE, avec ses multiples composantes, est aujourd’hui face à une problématique de rentabilité à moyen terme due notamment à la persistance des taux bas. Derrière cet enjeu, se cache un véritable sujet de survie à moyen terme, et l’impérieuse nécessité d’optimiser tous les leviers de Produit Net Bancaire (PNB) additionnels. Du fait du haut degré de rentabilité du Trade Finance et de parts de marché à consolider sur le segment ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire), nos dirigeants ont mis en avant ces deux cibles dans le plan stratégique groupe.
Reste que les compétences des différents acteurs dans ce domaine sont très inégales. Natixis regroupe la palette d’expertises la plus large et la plus pointue dans le domaine du Trade Finance et traite encore essentiellement avec les plus gros clients nationaux. Les Banques Populaires sont traditionnellement déjà bien installées sur le marché de la PME avec des niveaux d’expertises diverses en fonction des établissements, et sont habituées à travailler en autonomie. Les Caisses d’Epargne affichent une culture récente en matière de clientèle d’entreprises à l’international.
L’alignement sur une organisation commune de ces différentes cultures d’entreprise semble d’autant plus ambitieux qu’inévitable.
Le « Yalta pas du cash ? » symbolise ces moments clés de l’Histoire où les tensions à la fois politiques et financières doivent être réglées par un accord entre dirigeants afin que les alliés d’aujourd’hui ne soient pas les adversaires de demain.
